Ben voilà. Je n'avais pas écrit avant par manque de temps...
C'est totalement idiot comme excuse, mais c'est vrai. J'ai été assez stupide pour croire ke je me tiendrais à quelque chose. Que je serais assez mûre pour écrire tous les jours un peu de ma petite et médiocre vie. Pendant ces trois mois (c'est long mais en regardant en arrière, j'ai l'impression que ça a duré le temps d'un craquement d'allumette)ma vie n'a en rien été palpitante pour que je veuille en partager un morceau avec le reste du monde (qui du reste doit se ficher pas mal de ma vie). J'ai laissé tomber la fac. Je n'y mets même plus les pieds depuis...pfou! tellement longtemps que j'ai arrêté de compter. Je n'ai rien fichu ces deniers mois mais bizarrement, je n'avais pas le temps pour écrire. Etrange, n'est-ce pas?
Je cherchais autre chose. Une autre voie. Un autre chemin à prendre. Une route ki aurait été tracée pour moi. Ki aurait été faite pour moi. Je cherchais quelque chose qui me correspondait. Et je crois bien l'avoir trouvé. J'ai bien dit je crois. Parce qu'en fait, rien n'est sûr. Rien n'est définitif. Rien n'est jamais semblable à ce qu'on s'imagine.
J'ai peut-être trouvé une voie qui me correspond. Je me suis inscrite au Greta de ma ville. Et j'ai décidé de faire un "BTS Assistant de Gestion PME PMI". Rien que le nom a l'air interressant. J'avais déposé mon CV et ma photo, ainsi qu'une lettre de motivation rédigée en bonne et due forme au lycée partenaire du Greta. Et lundi... Lunid... Lundi, la femme ki s'occupe de moi m'a appellé!!! Elle m'a dit kelle avait pensé à moi dans un cabinet dentaire!!! Ce serait d'abord un contrat de formation et ensuite un contrat de kalification. Et donc en BTS à la rentrée scolaire. J'ai enfin des projets!!!! Je lui ai apporté un nouveau CV avec mes compétences en bureautique (je sais tout de même me servir de Word et d'Excel, bien ke je ne sois pas parfaite). Et là j'attends... J'attends avec une lueur d'espoir ki reste allumée dans ma tête. Une lueur d'espoir ki me dit ke je vais peut être enfin avoir une vie où je ferais kelque chose de bien. De concret.
Parce que la fac, avec ses grandes théories, ses cours à 400 dans un amphi, très peu pour moi. Je n'ai pas assez de courage, de maturité et de motivation pour suivre la masse et surtout, je ne suis pas assez autonome pour travailler seule. Je ne critike pas ceux ki y sont!! Bien au contraire, je leur tire mon chapeau pour savoir survivre dans ce monde ki m'est hostile... Mais dès mon entrée à la fac, j'ai regretté le lycée. D'accord, au début, c'était bien . La liberté. La liberté de pouvoir faire ce qu'on veut, kan on veut. Et de ne pas assister aux cours. Le fait kon se prends pour un adulte alors kon en est pas un. Oh ke non je n'étais pas une adulte. Je me comportais comme une ado ki se prends pour une adulte. Je faisais "la grande" comme on dit. Mes parents dans l'histoire ont été assez sympa. Très même. Ils m'ont suporté dans mon choix de changer. Et ils ont approuvé le fait ke j'aille un peu partout me renseigner sur mon avenir. Et là, ils osnt super contents pour moi. Eux aussi espèrent ke ça va marcher...
Mon petit-ami, lui, est moins enthousiasme. Il ne me dit jamais kil est content pour moi, kil est heureux ke j'ai des projets.
Ca faisait 7 mois hier ke nous étions ensemble. Et ce week-end, il l'a passé à la maison. Mes parents étaient partis quelques jours se reposer... Ce week-end aurait du être un week-end de câlins, de tendresse, d'amour... De petits mots gentils, d'intimité... Mais rien de tout ça n'est arrivé en fait. Comme je le disais plus haut, rien n'est jamais comme on l'imagine. Samedi soir (mes paretns sont partis samedi matin et sont revenus lundi soir) mon chéri est venu me chercher. J'étais de très mauvais poil à cause de mon horrible journée. Je sortais du boulot (je bosse comme caissière le week-end. J'ai été embauchée kan j'étais étudiante. Et le maximum d'heures ke je peux faire, c'est 11h par semaines. Bien évidement le week-end, moments d'affluence). Les clients avaient tous été plus emmerdants les uns ke les autres. Et j'avais l'impression ke kelkun enfonçait un aiguille dans mon crâne avec un certain plaisir, et prenait son pied à la tourner et la retourner pour ne faire ke de la boullie de ma pauvre cervelle.
Pour commencer un week-en en amoureux, il y a mieu comme début. J'ai pris des cachets contre la douleur. Mais c'était pire, j'étais comme shoutée. Du coup, pas de retrouvailles sur l'oreiller. ou tout du moins, pas aussi câlines. Ca a plutôt été ronflements ke cris de plaisirs... (eh oui, en plus de tous mes autres défauts, je ronfle...)
Et le lendemain, ça n'a pas été mieux.
Mais je vois ke j'en ai écrit une tartine. Alor sje raconterais mon fabuleux week-end terriblement palpitant et extraordinairement rempli d'amour un autre jour. Ah ironie, kan tu nous tiens...