Je ne sais plus quoi faire. On vient de se "disputer" au téléphone. Je l'ai poussé à bout. Je lui ai demandé ce qu'il comptait faire ce soir. Je e voulais qu'il vienne me voir, mais il n'avait pas l'intention de venir. Je m'en doutais. Pourquoi? Parce qu'il ne vient jamais. Il m'a sorti son refrain, certainement justifié, comme quoi il était fatigué, et qu'il comptait dormir. Il m'a téléphoné de devant chez V. Mais manque de bol, elle n'était pas chez elle. Elle faisait les courses. Pas loin de chez lui. Il est donc retourné chez lui.

Il m'a dit qu'il devrait raccrocher, car il arrivait devant son appart. Je lui ai souhaité bonne nuit et bonne bourre. Vulgaire? moi, jamais!! Juste blessée. Malheureuse. Pourtant amoureuse. Je l'ai bien énervé. Je lui demandais s'il ne faisait plus rien avec V (sexuellement parlant), il m'a dit qu'en ce moment, non, sous-entendant qu'avec ses deux boulots, il rentrait crevé. Il m'a demandé si j'étais énervée. Je reconnais que oui, j'étais énervée. En colère. Depuis l'après-midi même, où j'étais partie de la pizzéria les poings serrés. Je lui ai dit que je ne croyais pas ce qu'il me disait, vu qu'entre ce qu'il disait et ce qu'il faisait, il y avait une énorme différence. Ca ne lui a pas plu. Il m'a dit que je l'énervais. On s'est dit "tchao" et on a raccroché. J'ai jeté mon téléphone sur le lit, en larmes. Je ne voulais pas raccrocher fachée!! Je voulais une explication, un mouvement, une prise de conscience de sa part comme quoi il me faisit plus souffrir qu'autre chose. Je voulais...

Je reconnais que je voulais qu'il la quitte. Je pense qu'il se rends compte que je suis chiante comme fille. Je ne suis pas la petite fille sage qui se laisse faire et qui prend pour argent comptant tout ce qu'on lui dit. Je ne veux plus de cette double vie, cet amour à demi caché, à demi vécu... Je le ressens pourtant, cet amour...
Cette "dispute" sonnerait-elle la fin de notre histoire? A cause de... de ce choix qu'il n'arive pas à faire? Cet après-midi, je lui ai dit que je ne l'obligeais pas à venir me voir, et il m'a répondu dans son demi-sourire que je n'étais pas non plus obligée de rester avec lui... Le lâche. Sur le coup, je me suis dit qu'il me donnait l'occasion de choisir. Mais qu'il choisissait la facilité. C'est comme s'il rejettait la responsabilité de ce qui se passe entre nous sur moi. Or, que je sache, il était libre de me dire non s'il était déjà pris. Je me trompe? Il était libre de ne pas répondre à mes avances, de me repousser? De me dire "Non, je sors déjà avec quelqu'un..." De ne pas s'engager avec moi à ce point... De ne pas me dire "je t'aime"... De ne pas me promettre une vie sans V alors qu'il n'avait pas le moins du monde l'intention de la quitter.
Je crois que je ne vais plus supporter cette situation. Au téléphone tout à l'heure, il m'a dit que quand j'allais le voir à la pizzéria, il ne faisait rien de mal. On était comme deux bons potes. Deux bons potes!!!! C'est tout ce que je suis donc pour lui? Un simple "bon pote", avec qui éventuellement tirer son coup? Pffffff!!!!!!!
Je reconnais que la colère est là, dans mes mots. Et que je suis assez énervée par notre conversation... Et que j'aimerai voir plus clair. Mais malheureusement, ce n'est pas près de s'arranger. A moins que demain, je passe le voir et qu'en temps que "bon pote", je discute avec lui.

Je vais dormir. Je suis trop énervée pour continuer. Je risque d'écrire des choses que je pourrais regretter. Alors mieux vaut que j'aille dormir. Seule. Pour ne pas changer.

ps: aujourd'hui, en sortant des vestiaires, j'ai croisé un jeune homme charmant qui bosse avec moi. On a discuté deux minutes. Et il m'a demandé si je n'étais pas partie en vacances il y a deux semaines. Je lui ai répondu que oui, j'étais bien en vacances, mais que je ne devais pas être indispensable à ce point! Il m'a répondu dans un grand sourire que le charmant sourire que je lui faisais chaque fois qu'il passait près de moi lui manquait.
Charmant, le compliment. Et le sourire. Et le jeune homme.
Mais tout cea est une autre histoire, un autre épisode de ma vie que je raconterais demain.

Bonne nuit @ tous