Cette nuit, j'ai assez mal dormi. Je me suis réveillée souvent, à cause de la chaleur. Mais aussi à cause de ma conversation d'hier avec JM. Oui, encore lui. Oui, encore et toujours.

Ma vie tourne autour de lui en ce moment. Disons qu'il est le sujet principal de mes préoccupations. De mes pensées. De mes désirs et de mes envies. Il est celui avec qui je veux être, celui que j'aime. Celui que je déteste aussi, parce qu'il ne choisit pas. Il se satisfait de la situation actuelle, et moi je n'ai pas mon mot à dire. Je n'arrive pas à avoir de conversation sérieuse avec lui. On discute, bien sûr, mais jamais comme je le voudrais. Je sais qu'il faudrait que je la provoque, cette discussion. Mais je n'en ai pas le courage. Je voudrais que les choses viennent d'elle-mêmes. Que ce soit lui qui m'en parle. Qu'il me dise qu'il a pris sa décision. Qu'il arrive enfin à faire un choix entre la copine et la maîtresse.
Je sais pertinement que c'est très rarement que la maîtresse gagne, dans ce genre d'histoire. Je sais très bien que je risque d'être malheureuse si je lui demande de choisir, surtout après notre conversation d'hier. C'est pour ça que je voudrais que ce soit lui qui prenne les devants et m'annonce sa décision. Qu'il me dise avec laquelle de nous deux il veut continuer à vivre. Avec laquelle des deux il veut faire un bout de chemin.
Je devrais m'arrêter de parler de lui. Tout s'embrouille dans ma tête. Une copine m'a dit que je devrais tout arrêter et souffrir un bon coup au lieu de souffrir en silence et dans la durée comme maintenant. Je crois que cette amie a raison. Cette amie, c'est Math, ma petite Math. C'était son anniversaire hier, elle fêtait ses 21 ans. Elle fait une soirée chez elle samedi soir. J'y suis invitée, ainsi que JM, mais il ne viendra pas. Il travaille tôt le lendemain. Tu parles... Déjà que le week-end prochain, il ne sera pas là... Et oui, le baptème du fils de V, c'est samedi prochain.

Je me souviens, au début où on sortait ensemble, il m'avait dit que c'était après le 16 août qu'il comptait la quitter. Mais son idée a changé il me semble. Quand il me parle d'elle, ce n'est plus comme un fille qui l'emmerde et qu'il veut quitter, mais comme une fille dont il est amoureux et dont il n'arrive pas à se séparer.
Et quand il me parle d'elle, ça me fait mal. Comme un couteau que quelqu'un s'amuserait à enfoncer dans ma poitrine. Cet après-midi, je vais bosser tard. De 18 à 21h15. Je le verrais peut-être à la fermeture. Et on pourra peut-être discuter. Mais j'en doute. Parce que s'il fait la gueule, ce que je soupçonne fortement par rapport à hier, il ne m'appellera pas.

On verra. Comme toujours depuis un mois, on verra tout à l'heure.

@ bientôt.